Voyage n°4

Jonzieux—Saint-Vallier / Valence—Méditérannée | 5 jours à vélo
304 km, 750 m. positif, 1640 m. négatif, mon premier voyage en solitaire, une vrai expérience. Automne 2017.

Pour un tour de chauffe, préparation des jambes sur les hauts plateaux de moyenne montagne, entre Jonzieux et Saint-Sauveur-en-Rue, un bout dans le Pilat. Invité le soir à l’anniversaire de mon frère, mon premier voyage en solitaire commençait le lendemain à l’aurore, quant tout le monde dormait, j’enfourchais mon vélo pour une décente dans la vallée du Rhône. Le vrai voyage commence…

 

La partie de la Via Rhôna que je connaissais ne m’a pas intéressé. J’ai préféré couper court et rejoindre Valence au plus vite. Je pris le train à Saint-Vallier.

Ainsi la partie sud de Valence m’a beaucoup plut. J’ai terminé par une grimpette dans les montagne de Donzère (Montélimar sud) pour dormir chez un neveu (à nouveau papa d’une petite fille adorable). Au total pour un premier jour de vrai pédalage, c’est mon record de kilomètres que j’avale (111).

 

Sur la Via Rhôna, vous avez le choix, soit un vent de face (une horreur pour un cycliste) soit un vent de dos. Le vent de dos était ma chance ! Par contre, du coup, si l’itinéraire vous emmène ailleurs, le vent pousse de côté et là c’est galère pour rester en équilibre sur le vélo. C’est l’itinéraire provisoire par Orange, en décalage à la Loire qui m’a contraint à ce combat mais la cité en valait le détour. Le pique-nique sous l’Arc de triomphe romain était mémorable. Un peu après, je rencontre une famille à vélo et l’accompagne jusqu’au camping de la cité des Papes. Un habitant nous emmène pour un Avignon by night et nous lui offrons le repas en guise de remerciement.

 

Je continue un bon bout de chemin avec la famille à vélo, nous échangeons nous adresses pour un futur voyage à deux familles (nos enfants respectifs qui ont le même âge). La descente du Rhône est pittoresque en pays provençal. Une fois quitté la famille, je fais l’erreur de rentrer en soirée dans l’agglomération d’Arles pour chercher un camping ou un bout de terrain. Impossible, je fini par suivre un habitant à vélo (voyageur aussi) pour trouver d’urgence une chambre d’hôtel à 50€, hors de prix ! Il me réconforte en m’offrant une bière le soir même dans un bar très animé.

 

Le dernier jour fut le plus réjouissant, la sortie rapide d’Arles et l’entrée en Camargue me plut beaucoup : verdure, points de vue depuis la digue, flore, faune et réserve naturelle n’ont fait que retarder mon arrivée sur la plage Napoléon. Là, m’attendait depuis une bonne heure ma famille et une amie marseillaise. Cette dernière nous hébergera pour quelques jours sur Marseille puis retour en train à Saint-Étienne.

 

 

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