Week-end n°1

Boucle du Mont-Ventoux | 2 jours à vélo
Saint-Léger — Sault — Chalet Reynard— Mont-Ventoux — Malaucène

Parti durant un après-midi chaux d’été, je rejoint Sault depuis Saint-Léger-du-Mont-Ventoux. Je perds deux heures à Sault après avoir cassé ma roue avant suite à l’usure de la gente. Heureusement que cela ne m’arrive avant la grimpette de la montagne pelée. L’accès par l’Est du mont est le plus facile, chargé à l’avant de mon duvet et mon abri, je grimpe doucement et surement par la forêt à l’ombre de la fin d’après-midi. Les grosses chaleurs passées la montée est longue mais agréable. Les deux heures de retard de Sault ne me permette pas d’arriver au sommet à l’heure du couché du soleil. Durant le crépuscule, je trouve un lieu idéale sous un pin pour installer mon abri en cas de vent violent. Mais l’aménagement de sport d’hiver au pied de la piste du Chalet Reynard me permet de dormir sur un sommier bien plus confortable que la caillasse blanche de calcaire. Après une excellente nuit à la belle étoile, je pli à l’aube, une heure avant le levé du soleil. J’atteins le Col des tempête pour un rendez-vous avec le roi lumière sortant de la chaîne des Alpes.

Après deux heures passées au sommet, je profite pleinement du changement de couleur de l’horizon. La grosse masse de touristes me fait fuir les lieux et je redescends par Malaucène puis la vallée du Toulourenc pour retrouver ma tente plantée sur le terrain des Éclaireurs et éclaireuses de France.

Il ne me restera plus qu’à le refaire sans louper le couché de soleil !

Le sur lendemain je grimpe avec un autre « papa » d’éclaireur par Malaucène en pleine matinée. Le « mur » fût difficile et laborieux avec mon lourd destrier muni de sacoches, mais l’effort en valait-il la chandelle. La chaleur était bien plus prégnante, les touristes affluaient à toute allure surtout en voiture et une fois là-haut impossible de profiter comme il se doit du paysage, la visibilité à mi-journée nuisait aux perspectives vues deux jours plus tôt.

Une prochaine fois je ferai l’ascension par Bédouin, seul accès du col non encore réalisé mais cette fois aussi avec un bivouac à la clef.