Entretient pro en Isère — train+vélo, SaintÉ-Vif-Grenoble-SaintÉ

Au départ de Saint-Étienne à 5h45 du matin, j’ai pris le train avec mon vélo direction Lyon puis changement pour Grenoble. Arrivé à 8h05, j’ai enfourché mon vélo pour un entretien à Vif, à une heure de la ville des noix. Le long de la Métrovélo la fluidité et sécurité du cycliste permet une circulation simple et rapide. Seule Echirolles n’a pas encore ce nouvel aménamgement, vivement ! Une fois à Pont-de-Claix, je bifurque à gauche pour rejoindre la confluence de la Gresse avec le Drac. Je longe le Gresse jusqu’à Vif. Arrivé en avance, je me promène à pied dans les rues de ce bastion résistant durant la dernière guerre. Avec ces découvertes et la vigueur matinale, je passe un très bon entretient décontracté et très perspicace. Je finalise sur une bonne note l’entretien en expliquant comment je me suis déplacé. On me confirme que nombre de cycliste vont travailler à vélo à Grenoble au départ des villes avoisinantes Vif.

C’est donc un retour par le même chemin que j’emprunte ma balade en plein soleil. Après avoir grignoté un sandwich au jambon (pain au levain boulanger et jambon pays) au bord de Gresse, je file sur Grenoble retrouver mon ami David.

Une balade l’après-midi au bord de l’Isère et au pied du musée des arts de vivre me permette de prendre et donner des nouvelles d’amis et familles. Le soir bien animé chez David, je me lève à 7h30 pour partir à vélo direction Givors par La-Côte-Saint-Andrée. Une sortie rapide par les aménagements cyclables de la ville me permet de rejoindre l’Isère au niveau de l’autoroute et filer sur la Voie verte (direction Valence). Au soleil du matin, le tapis de feuille morte de cet automne me masque les déformations de cette route. Les techniciens ont certainement sous estimé la force des arbres à soulever le goudron. L’expérience des routes automobiles n’est pas à dupliquer à l’égale sur les voies vertes, la chute est risquée. C’est donc avec beaucoup d’attention que je suis les préconisations de mon ami Kurt pour me diriger vers Moirans et rejoindre Rives (par erreur car j’aurais dû l’éviter).

Puis Beaucroissant, Izeaux, le château de Sillans, St-Etienne-de-St-Georges pour cette continuité de villes jusqu’à Brézins (aéroport de Grenoble Alpes Isère) pour filer sur la plaine vers la Côte-St-André et grimper sur les hauteurs vers Ornacieux-Balbins. Ici, la vue sur le Vercors et les Alpes m’impose un bon casse croute. Après cette pause méridienne et la discussion avec un habitant âgé, je reprends le vélo pour filer vers la forêt de Bonneveaux à travers ses tunnels de feuillus automnaux de bruns, jaunes et rouges. Le long de la Gère, nombreux oiseaux se laissaient surprendre par mon arrivée discrète. Une fois à Meyssiez et Eyzin-Pinet, je rejoints la ville antique, Vienne et sa passerelle pour St-Romain-en-Gal pour terminer mon périple à la gare de Givors en arrivant à 15h. Le TER avait prévu ma venue ! 15h15 le départ, un peu d’étirement et direct à la maison.

Graphhopper indiquait 6h53 à vélo, j’aurai pris 7h en comptant les pauses (toujours bien juste ce site). Je vous laisse parcourir aux liens suivants les deux itinéraires :

Grenoble-Vif-Gre, 35 km, 2h10.

Grenoble-Givors, 106 km, 7h.